
Le groupe scolaire, construit en même temps que l’immense majorité des maisons qui l’entourent, n’exige pas une intégration architecturale au sens propre du terme, puisqu’il est masqué par la végétation depuis tous les alentours. Il n’est pas sur un zonage d’urbanisme avec des prescriptions architecturales particulières. Il est cependant au centre d’un quartier très homogène puisque construit en une fois il y a 35 années. Les habitants de ce quartier partagent un mode et une organisation de vie que le nouveau groupe scolaire devra respecter, en particulier avec toutes les interfaces qu’il aura avec son entourage (circulations piétonnes et automobiles, parkings, gestion des eaux pluviales, proximité d’un espace boisé classé).
Placé au centre de la ville, il est aussi pratiquement sur la frontière historique entre le nord de la ville, ancien mais qui évolue sans cesse puisque son urbanisme n’y est pas figé, et le sud de la ville, urbanisé en une seule fois il y a 35 ans et qui ne pourra évoluer que de façon marginale.
C’est pourquoi la capacité ciblée pour ce programme de reconstruction est de 6 classes (180 enfants) en maternelle (au lieu de 5 actuellement), et 11 classes (330 enfants) en élémentaire (au lieu de 10 maintenant), avec le souhait de rendre ce futur groupe scolaire facilement extensible de 20 à 30% dans un futur lointain, peut-être au-delà du contrat de partenariat. Cela pourrait prendre la forme d’une extension pour augmenter la capacité scolaire ou développer un espace polyvalent et partagée entre l’activité scolaire, périscolaire et extrascolaire.
Ce groupe scolaire, qui comprend bien sûr une école maternelle (scolarité de 3 à 6 ans) et une école élémentaire (scolarité de 6 à 11 ans), sera doté du centre de médecine scolaire communal (Mennecy, ville de plus de 5 000 habitants, doit en avoir un pour le canton), d’une capacité d’accueil périscolaire pour 50 enfants (peut-être aussi extensible de 20 à 30% dans un futur proche compte tenu de l’augmentation des besoins en la matière) et apte à d’éventuels changement de réglementation (aujourd’hui 3m²/enfant) dans le futur. Dans la mesure du possible à l’égard des réglementations des différentes autorités de tutelle et relatives à la sécurité, une mise à disposition de salles pour des associations pourrait être envisagée.
Tout le périmètre du ou des bâtiments doit rester accessible aux véhicules et engins d’intervention (nacelles élévatrice, etc. …), sans que les auvents, préaux ou espaces verts constituent des obstacles infranchissables ou rendent une partie des façades et toitures inaccessibles aux engins…
Chaque entrée des 2 écoles sera organisée pour savoir accueillir des enfants venant à vélo, en leur offrant un garage couvert dans l’enceinte du groupe scolaire. Idéalement, chacune de ces 2 entrées sera proche d’une zone de type dépose-minute qui sera suffisamment attractive pour que des familles déposent leurs enfants sans vouloir stationner leurs véhicules, et en pouvant garder leurs enfants en vue entre la voiture et la porte de l’école.
L’ensemble des 2 écoles et du coeur mutualisé doit être parcouru par une circulation intérieure. Les sorties de secours libérées par des barres anti-paniques ne doivent pas déboucher directement sur la voie publique.
Le plateau sportif, à l’extrémité est de la parcelle AE632, est inconstructible. C’est prescrit dans la convention passée avec l’Aful de la Colline de la Verville quand elle a cédé cette parcelle à la ville.
Les deux écoles devront aussi disposer d’une zone verte partagée vouée au jardinage pédagogique. Ce jardin pédagogique sera situé dans l’enceinte de l’école maternelle mais devra être facilement accessible depuis l’école élémentaire. Cette zone verte est susceptible d’être accessible par les services municipaux chargés de l’entretien des espaces verts, notamment en période de vacances scolaires (pour entretenir le jardin pendant les vacances). Ce jardin potager pédagogique devrait, idéalement, disposer d’une réserve d’eau de pluie recueillie sur les toitures, mais aussi d’un point d’eau du réseau de distribution.
Une attention particulière doit être portée sur la proximité des arbres dont le feuillage peut obstruer ou perturber le fonctionnement de la collecte des eaux pluviales. Les bâtiments devront être conçus pour n’être pas ou peu sensibles à cette éventualité. Si les gouttières sont bloquées par du feuillage, le débordement doit absolument être conduit sur l’extérieur des bâtiments.
L’une des ambitions majeures de ce projet est aussi d’assurer une accessibilité entière aux PMR, alors qu’en 2011, aucune des 9 écoles de Mennecy ne leur est réellement accessible.
In fine, le groupe scolaire de la Verville s’oriente vers la conclusion d’un Contrat de Partenariat (CP), pour faire assurer la conception, la construction, le financement, et la maintenance de cette nouvelle structure éducative.
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